Le secteur de la construction est aujourd'hui à la croisée des chemins. Saviez-vous qu’il consomme près de 50 % de toutes les matières premières extraites et génère plus de 35 % des déchets totaux dans l’Union européenne?
L’économie circulaire propose une nouvelle manière de construire: en utilisant mieux les ressources, en réduisant les déchets et en misant sur la réutilisation et le recyclage des matériaux.
Mais attention : appliquer ces principes aux infrastructures (comme les réseaux d’assainissement ou les ponts) demande une approche différente de celle des produits de consommation. Là où l’électronique ou le textile sont souvent remplacés après quelques années, une infrastructure doit tenir… un siècle ou plus.
Les projets d’infrastructure sont conçus pour durer des décennies, voire des siècles. Ils doivent respecter des normes strictes en matière de sécurité et d’impact environnemental.
Pour cela, les clés sont:
Pour une mise en œuvre réussie, trois piliers sont essentiels.
Ainsi, une forte teneur en matériaux recyclés n’est pas en soi une garantie de circularité: il peut s’agir d’usages de moindre qualité, ce qui finit par exclure le produit du cycle.
Une longue durée de vie est cruciale pour les ouvrages d’infrastructure. Leur emplacement souterrain rend le remplacement complexe et difficilement réalisable. L’utilisation de matériaux durables prolonge non seulement la durée d’exploitation mais réduit aussi les coûts totaux sur le long terme. Il est donc souhaitable que des produits comme les réseaux d’assainissement et les ponts atteignent une durée de vie de 100 à 150 ans, voire plus. Pour assurer une flexibilité maximale, les produits utilisés doivent être résistants à la dégradation et avoir déjà prouvé leur fiabilité.
Des matériaux de haute qualité permettent de réduire le besoin de remplacement, la consommation de nouvelles ressources et la production de déchets. Par exemple, les tuyaux en grès qui ne se dégradent pas et ne corrodent pas contribuent à une infrastructure durable en évitant des interventions supplémentaires.
Les tuyaux en grès ont une durée de vie prouvée de plus de 150 ans, ce qui en fait un excellent choix pour garantir une longévité optimale et ainsi réduire la consommation de ressources et la production de déchets.
Dans les infrastructures, le maintien de la qualité et de la fonctionnalité à long terme est primordial. L’économie circulaire appliquée à ce secteur doit donc donner la priorité à des choix de produits de haute qualité, de manière à limiter au maximum les pertes de performance opérationnelle.
Les produits utilisés doivent résister à des charges lourdes, aux agents chimiques et à d’autres facteurs environnementaux. Les tuyaux en grès, par exemple, sont insensibles à la corrosion et conservent leur intégrité structurelle même dans des conditions extrêmes.
Dans les infrastructures, la réutilisation et le recyclage doivent se faire sans perte de qualité. Le "downcycling", où les matériaux recyclés perdent en qualité, est tolérable pour les produits de consommation, mais pas pour les infrastructures critiques où des matériaux affaiblis peuvent compromettre la sécurité et la fiabilité.
Les tuyaux en grès contiennent jusqu’à 50 % de chamotte, un matériau céramique recyclé provenant de déchets de production ou d’anciens tuyaux. Ce système de recyclage fermé garantit la solidité et la qualité d’origine des tuyaux, sans aucune perte de performance.